Volume 3, numéro 1

mai 2023

Bienvenue dans le volume 3, numéro 1!

J’ai le plaisir de vous présenter l’édition du printemps 2023 de la Revue canadienne de gestion des urgences.  Cette édition contient deux articles universitaires évalués par des pairs, un article ” combler le fossé “, une transcription d’entrevue ainsi qu’une communication spéciale du Bureau d’assurance du Canada.

La RCGU tient tout d’abord à remercier les nombreux chercheurs et rédacteurs qui ont contribué à cette édition. En publiant leurs travaux dans la RCGU, ces personnes ont apporté une contribution importante aux connaissances existantes dans le domaine de la gestion des catastrophes et des situations d’urgence.  Je suis convaincu que ces contributions seront utilisées à bon escient par les praticiens et les chercheurs, dans l’intérêt de tous les Canadiens.

Je tiens également à remercier nos lecteurs et nos abonnés.  Que vous soyez un praticien de la gestion des urgences, un chercheur, un curieux de la gestion des urgences dans le contexte canadien, ou une combinaison de ces éléments, nous espérons que les articles contenus dans cette édition vous permettront de mieux comprendre la gestion des urgences.

 

Alexander Fremis

Rédacteur en chef

Revue canadienne de gestion des urgences

Photo de Can Pac Swire (CC-BY-NC-2.0).

Modèles de déploiement dynamique pour des services médicaux d'urgence performants

Michael Bosnyak

Alors que la profession des services médicaux d’urgence a considérablement évolué, la façon dont les ressources paramédicales répondent à ces incidents est restée relativement la même, reflétant principalement les modèles de déploiement utilisés par les services d’incendie. Le problème est que les services d’incendie et les services paramédicaux nécessitent deux types de personnel très différents… Pour les besoins de cette étude, les plans de déploiement de deux des services paramédicaux les plus importants et les plus occupés de l’Ontario (appelés Service A et Service B) ont été examinés, afin de déterminer comment les différents modèles de déploiement aident les services paramédicaux à s’adapter à leur volume d’appels et à rester prêts pour des interventions d’urgence à plus grande échelle.

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Photo de John Coley (CC-BY-2.0).

Zones de planification d'urgence (ZPE) autour des sites potentiels d'accidents technologiques majeurs

Yves Dubeau, Éric Clément, Dimitri Tsingakis, et Pierre Drolet

Au Canada et dans le monde entier, les assureurs sensibilisent depuis longtemps à la nécessité de s’adapter aux risques croissants auxquels nous sommes confrontés en raison de l’évolution du climat. Il y a plus de dix ans, le Bureau d’assurance du Canada (BAC), qui représente la majorité des assureurs habitation, automobile et entreprise au Canada, a fait de l’adaptation au changement climatique une priorité stratégique nationale. Aujourd’hui, nous continuons à plaider vigoureusement en faveur d’une approche globale qui reconnaît que les gouvernements, les organismes de gestion des urgences, le secteur de l’assurance et le public ont tous un rôle à jouer pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés.

Le message le plus important que le BAC continue de communiquer est que les risques posés par le changement climatique ne sont pas une menace future, mais un danger présent.

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Le lieutenant de marine (Lt(N)) des Forces armées canadiennes (FAC) Karen O'Connell, de St. John's, Terre-Neuve, transporte une pile de casseroles d'une installation de cuisson au Mississippi Coast Coliseum and Convention Center. Le lieutenant de vaisseau O'Connell a été déployé aux États-Unis pour soutenir les opérations de secours liées à l'ouragan Katrina.

Catastrophes provoquées par la nature et implication des forces armées : Exploration d'un cadre de collaboration civilo-militaire

Kawser Ahmed, C. Emdad Haque, Nirupama Agrawal, et Mohammed Sadman Sakib   

Les catastrophes naturelles ont fait des ravages au Canada au cours de la dernière décennie. Bien que nombre de ces risques ne puissent être évités (par exemple, les tremblements de terre), leurs impacts peuvent être gérés grâce à une planification judicieuse et à la mobilisation des ressources nationales. Compte tenu de la force implacable de la nature et du degré d’anticipation et de préparation nécessaire, les institutions civiles et militaires canadiennes doivent travailler en synergie pour utiliser de manière optimale le capital humain, les connaissances et les ressources financières. Les Forces armées canadiennes (FAC) et les acteurs de la société civile ont souligné l’importance de renforcer la capacité d’adaptation et la confiance dans les forces armées pour répondre aux catastrophes. Ainsi, l’implication fréquente dans les réponses nationales détourne l’attention des FAC des menaces à la sécurité nationale et internationale, soulignant une préoccupation nationale sérieuse. Dans ce contexte, le présent document analyse les modèles de coopération civilo-militaire existants en matière de gestion des catastrophes au Canada et aux États-Unis. Trois objectifs sont fixés : a) explorer les principaux principes et approches des forces armées en matière de gestion des catastrophes et des situations d’urgence, b) trouver des similitudes et des différences dans les priorités institutionnelles et en matière de ressources (avant et pendant l’apparition d’événements extrêmes déclenchés par la nature), et c) identifier les meilleures pratiques de collaboration et les modes de fonctionnement des parties prenantes impliquées. En utilisant une approche d’étude de cas, une étude documentaire des documents politiques et d’une base de données d’événements pour deux catastrophes à grande échelle : une aux États-Unis (l’ouragan Katrina en 2005) et une au Canada (l’inondation de la rivière Rouge en 1997 au Manitoba) a été réalisée. Les résultats ont permis de dégager les principales conclusions suivantes : a) les différences organisationnelles et culturelles entre les autorités civiles et militaires des deux pays déterminent la nature de la gestion des catastrophes ; b) la centralisation par rapport à la décentralisation des ressources est restée le facteur clé pour accélérer la réponse aux catastrophes ; c) la portée et les limites politiques et juridiques de la coopération civilo-militaire sont souvent floues ; et d) la seule application de l’approche “commandement, contrôle et communication” (C3) devient problématique lorsqu’une approche multipartite est privilégiée pour la gestion des catastrophes.

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Photo de la province de Colombie-Britannique (BC-CC-BY-NC-ND-2.0).

Soutenir le rôle des bénévoles émergents lors des catastrophes : Un examen des inondations de 2021 en Colombie-Britannique

Mahtab S. Gill, Anita Dunleavy, et Chirag R. Chopra

À l’automne 2021, la Colombie-Britannique a connu une rivière atmosphérique qui a causé des dommages considérables aux infrastructures publiques et aux biens privés dans de nombreuses communautés. En plus de la réponse gouvernementale, des nouvelles de groupes civils et d’efforts de secours menés par de petites organisations non gouvernementales (ONG) sont apparues. Il s’agit notamment de médecins en congé qui ont apporté leur soutien à des hôpitaux régionaux débordés, de bénévoles qui ont travaillé de longues heures pour constituer des sacs de sable sur des infrastructures vitales, et de groupes de pilotes bénévoles qui ont transporté par avion des fournitures essentielles vers des communautés isolées par la route (Karamali, 2021 ; Luymes, 2021 ; Devlin, 2021)….

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Fourni par Team Rubicon Canada.

Interview : Steve MacBeth, MSC, MSM, CD, chef des opérations, Team Rubicon Canada

Simon Wells et Steve MacBeth

Le directeur de la Revue canadienne de gestion des urgences a interviewé le chef des opérations de Team Rubicon Canada le 7 décembre 2022. Lire la transcription ici.

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"Long Way to Coquitlam" par James Wheeler (www.souvernirpixels.com) (CC-BY-NC-SA-3.0).

Le changement climatique n'est pas une menace future, c'est un danger présent

Rob de Pruis

Au Canada et dans le monde entier, les assureurs sensibilisent depuis longtemps à la nécessité de s’adapter aux risques croissants auxquels nous sommes confrontés en raison de l’évolution du climat. Il y a plus de dix ans, le Bureau d’assurance du Canada (BAC), qui représente la majorité des assureurs habitation, automobile et entreprise au Canada, a fait de l’adaptation au changement climatique une priorité stratégique nationale. Aujourd’hui, nous continuons à plaider vigoureusement en faveur d’une approche globale qui reconnaît que les gouvernements, les organismes de gestion des urgences, le secteur de l’assurance et le public ont tous un rôle à jouer pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés.

Le message le plus important que le BAC continue de communiquer est que les risques posés par le changement climatique ne sont pas une menace future, mais un danger présent.

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