Volume 1, Numéro 2

juillet 2021

Bienvenue dans le volume 1, numéro 2

Simon Wells, CEO

La première moitié de l’année 2021 a remis en question les conventions et les normes. Lorsque nous avons publié le numéro 1, la pandémie battait son plein, mais l’espoir était à l’horizon avec l’arrivée des vaccins sur le marché mondial. Aujourd’hui, nous sommes bien engagés dans une campagne nationale de vaccination, mais nous tournons notre attention vers le Sud Global, conscients que la clé pour mettre fin à la pandémie se trouve là-bas, pas ici. D’importantes réflexions ont été menées sur la justice sociale et le racisme. Et au milieu de tout cela, des urgences “conventionnelles” comme les inondations saisonnières et les incendies ont mis au défi les organisations de gestion des urgences, auxquelles s’ajoute la prévention et le contrôle des infections COVID-19.

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Les risques de catastrophes au Canada - une discussion axée sur les données

Nirupama Agrawal, Indra Adhikari, et Nathan Yiu

Ce document examine les catastrophes naturelles survenues au Canada depuis les années 1900, ainsi que les données de recensement permettant de suivre les scénarios démographiques et socio-économiques. Si l’on considère les catastrophes naturelles les plus fréquentes (inondations, froid extrême, orages violents, tempêtes tropicales et ondes de tempête, glissements de terrain, sécheresse, incendies de forêt, tremblements de terre et épidémies), le Canada a connu 844 événements depuis 1900.

L’étude explore les éléments suivants : les types de catastrophes et l’ampleur de leur impact sur les personnes, les biens et l’environnement ; la situation démographique et socioéconomique ; une enquête sur les mesures actuellement en place pour assurer le renforcement de la résilience et de la capacité d’adaptation au niveau institutionnel. Il s’agit d’une analyse préliminaire de l’ensemble du pays dans l’espoir de plaider en faveur d’une stratégie nationale pour les capacités d’adaptation aux catastrophes et la résilience et l’adaptation au climat.

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Recherche et sauvetage, changement climatique et expansion de la Garde côtière auxiliaire dans l'Inuit Nunangat / l'Arctique canadien

Peter Kikkert et P. Whitney Lackenbauer

La GCAC a d’abord établi des unités dans le Nord du Canada dans les années 1980, mais l’expansion initiale s’est faite lentement. Malgré un effort concerté au début des années 2000 pour augmenter le nombre d’unités de la GCAC dans le territoire nouvellement formé du Nunavut, en 2015, seulement neuf unités communautaires avaient été créées au nord du 55e parallèle, dont trois ont eu du mal à rester opérationnelles.

À l’automne 2015, la Garde côtière a lancé son projet pluriannuel de recherche et de sauvetage dans l’Arctique. Au printemps 2021, la GCAC comptait 20 unités dans la nouvelle région arctique de la Garde côtière, avec 333 membres, 31 navires et des plans concrets pour une expansion future.

En se fondant sur la participation des intervenants, les documents gouvernementaux et l’analyse des médias, cet article évalue le Projet de recherche et de sauvetage dans l’Arctique de la Garde côtière et les programmes concomitants du Plan de protection des océans qui ont facilité l’expansion de la Garde côtière auxiliaire dans l’Arctique. Notre analyse pose deux questions primordiales : Pourquoi ce programme a-t-il permis l’expansion de la Garde côtière auxiliaire après l’échec des efforts précédents ? Comment cette expansion a-t-elle amélioré le système SAR et la sécurité maritime dans l’Arctique canadien, et y a-t-il des domaines à améliorer ?

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L'opération LENTUS et vous - Guide du FAC à l'usage des gestionnaires d'urgence

Alexander Fremis

L’ampleur et la fréquence des catastrophes naturelles et autres situations d’urgence ne cessant d’augmenter au Canada, les Forces armées canadiennes (FAC) prennent de plus en plus part aux opérations nationales d’aide en cas de catastrophe.

L’opération LENTUS, le nom donné par les FAC à toutes les opérations nationales d’aide en cas de catastrophe naturelle, a vu le déploiement de milliers de membres des FAC au cours des dernières années. Il en va de même pour l’opération LASER et VECTOR, les opérations des FAC à l’appui des efforts d’atténuation et de vaccination du COVID-19 respectivement

Ainsi, les praticiens de la gestion des urgences interagissent de plus en plus avec le personnel des FAC, tant aux sièges pour la planification opérationnelle que sur le terrain pendant l’exécution de tâches spécifiques de GU. Malgré cela, et sans que ce soit leur faute, de nombreux praticiens de la gestion des urgences ne connaissent pas les FAC et ne savent
donc pas comment intégrer au mieux les ressources des FAC dans leurs opérations.

Cet article explique et discute les différents aspects des FAC dans les opérations nationales à travers tout le spectre des opérations, des considérations législatives/stratégiques aux
aspects de l’exécution locale des tâches de GU.

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Rencontrer les auteurs

Indra Adhikari
Site Manager, Covid-19 Operations
Canadian Red Cross

Nirupama Agrawal
Professor, Disaster & Emergency Management
York University

  ©2022 Canadian Journal of Emergency Management

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